Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a annoncé un report de 90 jours des mesures de représailles que l'Union européenne avait prévues en réponse aux tarifs douaniers imposés par l'administration Trump sur les produits européens.

Cette décision intervient dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre les États-Unis et l'UE, exacerbées par la mise en place de tarifs sur l'acier et l'aluminium européens en 2018.

Dans cette annonce, von der Leyen a souligné la volonté de l'UE de rechercher une solution diplomatique aux différends commerciaux et de minimiser l'impact sur les relations transatlantiques.

Les nouvelles mesures de représailles auraient pu cibler une série de produits emblématiques, y compris les importations de vins, d'huiles d'olive et de fromages, et viseraient à compenser les pertes économiques causées par les taxes américaines.

Le report a été bien accueilli par des industries qui craignent que des représailles entraînent des répercussions sur l'emploi et l'économie dans les secteurs concernés. Les entreprises exerçant des activités dans le commerce transatlantique expriment l'espoir que ce délai permettra d'engager des négociations pour parvenir à un accord amiable, sans nouvelles escalades.

Ce retard s'inscrit également dans un contexte international où de nombreux pays cherchent à stabiliser leurs relations commerciales après des années de tensions entraînées par des politiques protectionnistes.

L'UE et les États-Unis ont récemment intensifié leurs discussions sur la réforme de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et d'autres enjeux économiques d'importance.

L'UE souhaite également aborder des questions liées aux aides d'État et aux pratiques commerciales déloyales.