L'Italie et son virage vers le patriotisme économique : la vente de Telecom Italia marque une nouvelle ère
Le gouvernement italien souligne la nécessité de reprendre le contrôle national sur des industries clés après la vente de sa participation dans Telecom Italia.
Le 29 mars 2023, Vivendi, le conglomérat médiatique français, a finalisé la vente de sa participation restante de 15 % dans Telecom Italia à Poste Italiane, l'entreprise publique de services postaux italienne.
Cette transaction, qui marque la fin de l'implication de Vivendi de dix ans dans le géant des télécommunications, illustre un sentiment croissant en Italie en faveur du nationalisme économique.
L'opération représente une perte financière importante pour Vivendi, estimée à environ 2,7 milliards d'euros.
Cette sortie de Vivendi intervient dans un contexte où les entreprises françaises ont considérablement accru leur présence sur le marché italien, acquérant des participations majeures dans plusieurs secteurs vitaux, y compris l'énergie, les produits laitiers, les biens de luxe et les télécommunications.
Historiquement, l'influence des entreprises françaises en Italie s'est intensifiée dans les années 2000, avec des acquisitions notables telles qu'Edison par EDF, Parmalat par Lactalis, Bulgari par LVMH, Gucci par Kering, et la Borsa Italiana par Euronext.
L'acquisition d'Essilor par Luxottica en 2018 se distingue comme une rare exception où les intérêts italiens ont conservé le contrôle.
Les récentes actions du gouvernement italien signalent un désir fort de réaffirmer la souveraineté nationale sur son paysage économique, que les responsables jugent avoir été cédée à la propriété étrangère au cours des deux dernières décennies.
L'achat de Telecom Italia par Poste Italiane est perçu comme un mouvement stratégique visant à restaurer l'« italianità », ou l'identité italienne, au sein des entreprises nationales significatives.
Ce développement s'inscrit dans l'objectif gouvernemental plus large de favoriser un climat où les entreprises italiennes peuvent prospérer de manière indépendante, soutenues par un soutien et un investissement publics.
Alors que l'Italie navigue dans sa reprise économique post-pandémie, l'accent mis sur les politiques économiques patriotiques pourrait remodeler son cadre industriel dans les années à venir.
Cette transaction, qui marque la fin de l'implication de Vivendi de dix ans dans le géant des télécommunications, illustre un sentiment croissant en Italie en faveur du nationalisme économique.
L'opération représente une perte financière importante pour Vivendi, estimée à environ 2,7 milliards d'euros.
Cette sortie de Vivendi intervient dans un contexte où les entreprises françaises ont considérablement accru leur présence sur le marché italien, acquérant des participations majeures dans plusieurs secteurs vitaux, y compris l'énergie, les produits laitiers, les biens de luxe et les télécommunications.
Historiquement, l'influence des entreprises françaises en Italie s'est intensifiée dans les années 2000, avec des acquisitions notables telles qu'Edison par EDF, Parmalat par Lactalis, Bulgari par LVMH, Gucci par Kering, et la Borsa Italiana par Euronext.
L'acquisition d'Essilor par Luxottica en 2018 se distingue comme une rare exception où les intérêts italiens ont conservé le contrôle.
Les récentes actions du gouvernement italien signalent un désir fort de réaffirmer la souveraineté nationale sur son paysage économique, que les responsables jugent avoir été cédée à la propriété étrangère au cours des deux dernières décennies.
L'achat de Telecom Italia par Poste Italiane est perçu comme un mouvement stratégique visant à restaurer l'« italianità », ou l'identité italienne, au sein des entreprises nationales significatives.
Ce développement s'inscrit dans l'objectif gouvernemental plus large de favoriser un climat où les entreprises italiennes peuvent prospérer de manière indépendante, soutenues par un soutien et un investissement publics.
Alors que l'Italie navigue dans sa reprise économique post-pandémie, l'accent mis sur les politiques économiques patriotiques pourrait remodeler son cadre industriel dans les années à venir.
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