Dans un contexte de tensions persistantes et d'un cessez-le-feu fragile avec le Hezbollah, l'Israël a effectué dimanche une série de frappes aériennes ciblées dans l'est et le sud du Liban.

Selon l'armée israélienne, ces frappes visent à neutraliser des menaces pesant sur le mécanisme de surveillance du cessez-le-feu établi après une trêve avec le Hezbollah le 27 novembre.

L'agence de presse officielle libanaise, ANI, a rapporté que les frappes ont visé les alentours de Janta dans la région de Baalbek ainsi que les environs de Nabatiyé dans le sud du Liban.

Aucun bilan de victimes n'a été communiqué.

L'armée israélienne a déclaré que les sites ciblés comprenaient une plateforme de lancement de roquettes, une base militaire, et des voies de contrebande d'armes à la frontière syro-libanaise utilisées par le Hezbollah.

Ces opérations interviennent à l'approche du 26 janvier, date prévue pour le retrait militaire israélien du sud du Liban conformément à l'accord de cessez-le-feu, lequel a donné lieu à des accusations réciproques de violations de part et d'autre.

Parallèlement à ces développements au Liban, le bilan des conflits à Gaza continue de s'alourdir.

Le ministère de la Santé dirigé par le Hamas à Gaza a annoncé 19 nouveaux décès au cours des dernières 24 heures, portant à 46 584 le nombre total de victimes depuis le début des hostilités, déclenchées par une attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023. De plus, 109 731 personnes ont été blessées.

Sur un tout autre registre, Nahid Taghavi, une Germano-Iranienne emprisonnée en Iran depuis octobre 2020, a été libérée et est revenue en Allemagne.

Condamnée à plus de dix ans de prison pour un activisme présumé contre le gouvernement iranien, elle a été relâchée en raison de graves problèmes de santé, selon Amnesty International.

Dans le même temps, Olivier Grondeau, un ressortissant français également détenu en Iran, a révélé son identité et son état d’épuisement face à sa détention prolongée.

Pendant ce temps, des efforts diplomatiques concernant le programme nucléaire iranien se poursuivent, avec la tenue de discussions en Suisse entre les pouvoirs européens que sont la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, et l'Iran, cherchant à aborder de manière diplomatique l'avancement de ses activités nucléaires.

Ces « consultations », comme les qualifient les officiels, précèdent l'intronisation imminente du président élu américain Donald Trump.

Sur le plan politique libanais, le président Joseph Aoun a entamé des consultations parlementaires en vue de nommer un Premier ministre.

Les candidats potentiels incluent Najib Mikati, Fouad Makhzoumi et Nawaf Salam, à un moment où le pays est aux prises avec des réformes économiques et une reconstruction après un conflit prolongé avec Israël.

Cette série d'événements se déroule alors que les dirigeants mondiaux naviguent dans les complexités géopolitiques du Moyen-Orient, équilibrant relations diplomatiques et stabilité régionale tout en adressant les répercussions humanitaires et en poursuivant des négociations de paix.