Activiste d'extrême droite condamné pour incitation change de genre et demande : "Envoyez-moi dans une prison pour femmes" | La tempête en Allemagne
Sven Liebich, un activiste allemand d'extrême droite condamné pour incitation à la haine, a changé son sexe légal en féminin en vertu de la loi sur l'autodétermination de 2024 et demande maintenant à être placé dans une prison de femmes, suscitant un débat national sur l'application de la loi.
Les systèmes juridique, judiciaire et pénitentiaire allemands font face à un défi fondamental après qu'un activiste d'extrême droite connu pour des remarques homophobes a été condamné pour crimes de haine et a été incarcéré.
Cependant, lors des procédures d'appel, l'activiste a décidé de changer d'identité de genre, devenant femme et demandant maintenant à être incarcéré dans un établissement pour femmes.
Pendant des années, Sven Liebich était connu comme une figure d'extrême droite qui "marchait entre les gouttes", contournant souvent les limites de la légalité avec des déclarations et actions provocatrices qui le tenaient éloigné de l'emprise des forces de l'ordre.
Liebich était également sous surveillance des services de renseignement du pays en raison de ses activités extrémistes.
Après des années de rhétorique homophobe et anti-immigrés, y compris une provocation au camp de concentration de Buchenwald, il a été poursuivi et, en juillet 2023, condamné par le tribunal régional de Halle pour incitation à la haine, diffamation et insulte, recevant une peine de prison d'un an et demi.
En novembre 2024, après que la peine a été confirmée lorsque son appel a été rejeté par la Cour suprême, Sven a décidé de changer de genre et est devenu Marla Svenja Liebich, utilisant la "Loi sur l'autodétermination" promulguée en 2024. Cette loi permet aux individus de changer rapidement leur enregistrement de genre dans les documents officiels à travers un processus simple : déposer une demande auprès du registre de la population, attendre trois mois et payer des frais de quinze euros.
La législation visait à simplifier les changements de genre dans les documents officiels pour les personnes transgenres.
Selon le journal _Der Spiegel_, les motivations de Marla Svenja Liebich ne sont pas nécessairement liées à l'identité de genre.
"Le changement de Liebich était basé sur la Loi sur l'autodétermination qui a renforcé les droits des personnes transgenres", a rapporté le journal, "mais il est douteux que le changement soit véritable : pendant des années, Liebich était connu pour ses opinions d'extrême droite et avait précédemment émis des déclarations anti-queer.
Tout récemment, en septembre 2023, elle a insulté des membres de la communauté LGBTQ et a parlé de 'trans-fascisme.'"
Liebich est allé plus loin en poursuivant des médias qui l'ont désignée comme masculine, bien que toutes ses poursuites aient été rejetées par les tribunaux allemands.
Le dilemme repose maintenant sur le ministère de la Justice de Saxe, car le tribunal n'a pas encore officiellement statué sur la demande de son incarcération dans une prison pour femmes dans la ville de Chemnitz, selon son enregistrement de genre officiel, ou dans une prison pour hommes en raison de doutes sur ses motivations pour le changement.
La préoccupation en Allemagne est que Liebich a exploité la nouvelle loi dans une tentative de la ridiculiser, et que cela pourrait encourager d'autres hommes à changer de genre afin d'être envoyés dans des prisons pour femmes.
Cependant, lors des procédures d'appel, l'activiste a décidé de changer d'identité de genre, devenant femme et demandant maintenant à être incarcéré dans un établissement pour femmes.
Pendant des années, Sven Liebich était connu comme une figure d'extrême droite qui "marchait entre les gouttes", contournant souvent les limites de la légalité avec des déclarations et actions provocatrices qui le tenaient éloigné de l'emprise des forces de l'ordre.
Liebich était également sous surveillance des services de renseignement du pays en raison de ses activités extrémistes.
Après des années de rhétorique homophobe et anti-immigrés, y compris une provocation au camp de concentration de Buchenwald, il a été poursuivi et, en juillet 2023, condamné par le tribunal régional de Halle pour incitation à la haine, diffamation et insulte, recevant une peine de prison d'un an et demi.
En novembre 2024, après que la peine a été confirmée lorsque son appel a été rejeté par la Cour suprême, Sven a décidé de changer de genre et est devenu Marla Svenja Liebich, utilisant la "Loi sur l'autodétermination" promulguée en 2024. Cette loi permet aux individus de changer rapidement leur enregistrement de genre dans les documents officiels à travers un processus simple : déposer une demande auprès du registre de la population, attendre trois mois et payer des frais de quinze euros.
La législation visait à simplifier les changements de genre dans les documents officiels pour les personnes transgenres.
Selon le journal _Der Spiegel_, les motivations de Marla Svenja Liebich ne sont pas nécessairement liées à l'identité de genre.
"Le changement de Liebich était basé sur la Loi sur l'autodétermination qui a renforcé les droits des personnes transgenres", a rapporté le journal, "mais il est douteux que le changement soit véritable : pendant des années, Liebich était connu pour ses opinions d'extrême droite et avait précédemment émis des déclarations anti-queer.
Tout récemment, en septembre 2023, elle a insulté des membres de la communauté LGBTQ et a parlé de 'trans-fascisme.'"
Liebich est allé plus loin en poursuivant des médias qui l'ont désignée comme masculine, bien que toutes ses poursuites aient été rejetées par les tribunaux allemands.
Le dilemme repose maintenant sur le ministère de la Justice de Saxe, car le tribunal n'a pas encore officiellement statué sur la demande de son incarcération dans une prison pour femmes dans la ville de Chemnitz, selon son enregistrement de genre officiel, ou dans une prison pour hommes en raison de doutes sur ses motivations pour le changement.
La préoccupation en Allemagne est que Liebich a exploité la nouvelle loi dans une tentative de la ridiculiser, et que cela pourrait encourager d'autres hommes à changer de genre afin d'être envoyés dans des prisons pour femmes.
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